Marco Silva
Il y a trois ans, l’Olympiacos avait remporté ici le match par 3-0. Ceci ajoute-t-il du stress ou donne-t-il l’avantage à l’équipe?
«Il ne s’agit pas d’un match qui a eu lieu 2-3 semaines auparavant, mais d’un match qui s’est joué il y a deux ans et qui ne peut affecter notre équipe. Certes, c’est un bon souvenir pour nous, mais il ne peut pas nous influencer».
Dans les groupes de la Ligue des Champions de l’UEFA, l’Olympiacos a fait d’excellentes performances qui se sont soldées par deux victoires à l’extérieur. Peut-il réitérer cette performance à la UEFA Europa League, qui est une compétition différente?
«Il est vrai que c’est une compétition différente parce qu’à la Ligue des Champions de UEFA nous voulions cumuler des points. Ici, ce sont des matchs à élimination directe et nous visons au résultat. Notre but principal est la victoire et la qualification. Ici, nous voulons gagner et achever la qualification chez-nous. Je parle avec tout le respect dû à notre adversaire, mais nous voulons nous qualifier. Nous voulons faire un bon match, être compétitifs et faire le premier pas vers la qualification».
L’entraîneur rival a déclaré que l’Olympiacos est le favori. Etes-vous d’accord ? De plus, le fait qu’Anderlecht soit invincible dans ce stade depuis onze mois, est-ce une raison de plus d’être motivés ?
«Je pense que l’entraîneur d’Anderlecht essaie ainsi de libérer ses joueurs d’un poids pesant. Pour ma part, peu importe si l’on est le favori, car il faut prouver sa valeur sur le terrain. Et nous sommes là pour prouver notre valeur sur le terrain. Nous ne sommes pas préoccupés de savoir qui est le favori. Il y a deux matchs et c’est là que nous voulons montrer notre qualité. L’entraîneur d’Anderlecht tente ainsi d’effacer le stress de ses joueurs. Quant au fait que l’équipe soit invincible sur son terrain, ceci montre que c’est un adversaire de taille qui mérite notre respect. Ces résultats indiquent qu’il s’agit d’une équipe robuste. Ceci ne nous préoccupe pas car nous sommes habitués à faire face à des adversaires forts et à jouer des matchs difficiles».
L’entraîneur est portugais et deux joueurs d’Anderlecht, Djuricic et Defour, viennent de la ligue portugaise. Les connaissez- vous et quel est votre avis?
«Je les connais tous les deux. L’un a évolué au Portugal et l’autre a participé à moins de matchs. Je les connais bien comme je connais toute l’équipe d’Anderlecht. Ce sont deux bons joueurs, de qualité. Djuricic est venu à Anderlecht en janvier».
Manuel Da Costa
Les très bonnes performances de l’Olympiacos à la Ligue des Champions de l’UEFA renforcent-elles la confiance en vue du match face à Anderlecht?
«Les matchs au sein de la Ligue des Champions de l’UEFA ont renforcé notre assurance et notre confiance, mais nous devons persévérer car cette compétition est tout aussi importante».
A quoi l’Olympiacos doit-il faire attention pour obtenir un score de qualification?
«Je ne dirai pas grand-chose sur la tactique que nous allons suivre. Cela reste entre nous et c’est à l’entraîneur de décider. Nous savons qu’il s’agit d’une équipe dotée d’une tactique robuste, avec des joueurs forts et rapides».
Connais-tu Anderlecht et qu’as-tu retenu des matches avec le Lokomotiv Moscou, qui se sont déroulés ici?
«Je n’ai pas gardé de bons souvenirs du temps où je jouais avec le Lokomotiv Moscou. Maintenant, c’est tout à fait différent, c’est un autre match et l’équipe a d’autres objectifs».