Mitchel:
Quelle différence y a-t-il à préparer le jeu de l’Olympiacos face à l’Atletico au stade Karaiskakis et au Vicente Calderón?
«Il n’y a pas de grosse différence. C’est la même chose et nous insisterons sur ce qui nous a aidés à parvenir à un résultat positif. En principe, on prépare le jeu de la même façon en termes de tactique».
Est-ce difficile pour vous de venir au Vicente Calderón où vous jouiez enfant et d’où votre grand-père vous a amené au Real Madrid?
«Je n’ai rien à cacher. Tout le monde sait que petit j’étais supporteur de l’Atletico, que j’allais regarder ses matchs et que maintenant je suis supporteur du Real Madrid».
Pensez-vous que Roberto pourrait être un des trois gardiens de l’Atletico ? Pensez-vous qu’il a sa place au sein de l’équipe nationale ?
«Ce serait bien de leur poser la question quand vous serez face à Simeone ou Del Bosque. Pour moi, c’est un excellent gardien de but».
Etes-vous prêt pour la réception de ce stade ?
«Ce serait étrange d’être accueilli avec des fleurs et des ovations. Je sais que les supporteurs adverses soutiendront leur équipe de la meilleure façon bien que cela ne soit pas l’idéal pour nous. Je suis préparé à cela et je me sens très bien.
Pensez-vous que l’Atletico puisse contrer le Real et le Barcelone ?
«Il est inutile pour moi de commenter le travail de Simeone. Les statistiques lui sont favorables. Il n’est facile pour personne d’affronter l’Atletico. Le fait que l’Atletico ne soit pas en haut dans le classement, c’est parce que le Real et le Barcelone sont à un autre niveau cette saison».
L’important écart par rapport à la dernière rencontre officielle vous inquiète-t-il ? Dans quel état se trouve l’équipe ?
«Nous avions peu de temps pour notre préparation. 12 joueurs étaient absents en raison de leur participation à l’équipe nationale et la dernière semaine, nous l’avons consacrée à la préparation du match face à l’Atletico».
La défense était excellente au match-aller. En aurez-vous besoin pour obtenir un bon score?
«La Ligue des Champions nous donne l’occasion d’approcher au plus près le niveau élevé de nos adversaires. Nous sommes conscients du niveau de l’Atletico. Au cours du premier match, il était question pour nous de performance face à l’Atletico mais peu de temps après, on se disait que l’on pouvait gagner la Juventus. Très souvent, la performance ne suffit pas mais nous restons toujours sur la même voie. Nous savons que nous ne pouvons nous comparer à l’Atletico en termes de performance mais sur la pelouse, nous déploierons nos atouts et nous essaierons ainsi de les affronter».
Quel joueur de l’Atletico aimeriez-vous emmener à l’Olympiacos ?
«Il n’y aurait pas de place dans l’avion. J’aime nos joueurs et je n’ai à me plaindre pour aucun d’entre eux. Si Koke pouvait faire partie de notre équipe, ce serait bien.».
Ibrahim Afellay:
Tu as bien connu l’Atletico quand tu étais au FC Barcelone. Maintenant c’est différent. Qu’est-ce qui permettrait à l’Olympiacos de réaliser un bon résultat ici?
«Je pense que la meilleure solution serait d’adopter le même style de jeu, avec le même état d’esprit que dans les rencontres précédentes».
Le fait que 17 jours se soient écoulés depuis la dernière rencontre officielle, cela peut-il influencer le rythme et l’image de l’équipe ?
«Je ne pense pas. Nous avons un bon entraîneur qui nous prépare très bien. Je pense donc qu’il n’y aura pas de problème».
Qu’est-ce que cela vous fait de jouer au stade de l’Atletico qui depuis 17 mois n’a perdu aucun match à domicile ? Quelle impression cela vous fait de jouer dans ce stade ?
«Il est vrai que les supporters et l’ambiance sont impressionnants et que cela exerce une forte pression. Si l’on joue comme au premier match ou comme face à la Juventus ou à Malmo, on arrivera sûrement à obtenir un bon résultat. C’est dans cet état d’esprit que nous devons disputer ce match».
