Mr. Michel
C’était il y’a de nombreuses années, l’entraîneur pourra donc facilement s’en souvenir; pourtant, en tant que joueur, il a perdu 2-0 ici et le Real a été éliminé. Ce match est-il donc pour vous l’occasion de vous venger de cette défaite? Dans un autre stade et en tant qu’entraîneur de l’Olympiacos?
« Ce n’est pas comparable. En effet, c’était un autre stade à l’époque. Au même endroit mais dans un autre stade portant un autre nom. Je n’aime pas parler de mon passé dans le monde du football, jamais, mais vous continuez à me le rappeler, et surtout les mauvais souvenirs. On vient toujours ici en espérant que les choses seront différentes ».
Lors du dernier match contre la Juventus, Roberto était titulaire dès le coup d’envoi. Cependant, il est difficile pour un gardien d’enchaîner les bonnes prestations. D’après vous, que devriez-vous modifier afin de ne pas subir la même pression qui a duré 30 minutes au stade Karaïskaki?
« C’est vrai que si l’on regarde les 20-25 dernières minutes, on ne peut que saluer la performance héroïque de Roberto. Dans les 70 premières minutes, toute l’équipe a pourtant bien réagi et n’a pas laissé la Juve nous mettre sous pression. C’est l’exploit que nous voulons rééditer demain soir. Si nous analysons à nouveau le match au Pirée, nous estimons que nous avons mérité cette victoire contre un adversaire du top. Ce succès nous motive à nous battre et à essayer de gagner une nouvelle fois. Toutefois, je n’oserais jamais jouer sans un gardien. Nous verrons donc si nous serons à nouveau capables de remporter cette victoire ».
Il y’a deux semaines, c’était Chori qui était installé près de vous et vous avez confirmé qu’il figurerait bien dans le onze de départ. Aujourd’hui, cette place est occupée par Fuster. Va-t-il commencer le match de demain?
« Je ne vais jamais vous révéler ma composition. Parfois, vous arrivez à me « soutirer » certains noms. Je ne vous dirai rien avant que mes joueurs soient informés. Je vous tiendrai au courant… »
Après le match contre l’Asteras Tripolis, vous avez dit que vous étiez à court d’idées. En avez-vous trouvé de nouvelles ou allez-vous appliquer des idées plus anciennes contre la Juventus?
« Ma remarque portait sur ce match. Nous avons tenté plusieurs fois de trouver les chemins du filet mais nous avons échoué. Lorsque j’ai dit que j’étais à court d’idées, je parlais du match contre l’Asteris. L’une des tâches d’un entraîneur est de trouver des solutions. Je vais en chercher et j’en trouverai. Dans tous les cas, vous n’obtiendrez aucune autre information de ma part ».
La Juventus en est à son 23ème match consécutif sans défaite à la maison. Ce sera difficile pour votre équipe de ramener des points de ce match. Est-ce un inconvénient pour vous?
« Nous ne pensons pas à la série victorieuse de la Juventus; nous ne devons pas prêter attention aux chiffres. Nous savons quel genre d’adversaire nous allons affronter. Concernant la première question à David, nous savons que ce match est capital pour la Juventus mais personne ne joue pour perdre. Si une chance s’offre à nous, nous allons la saisir, sinon elle pourrait nous échapper ».
Dans le championnat grec, vous êtes à 5 points de la première place et certains se posent des questions et sont insatisfaits. Il y’a quelques minutes, l’entraîneur de la juventus, Mr. Allegri n’a pas tari d’éloges sur votre équipe, comme l’a fait Mr. Simeone après le match contre l’Atlético Madrid. Est-ce que ces compliments peuvent être considérés comme une réponse aux questions concernant l’Olympiades et contre l’image que certaines pourraient donner du club?
« C’est la vérité. Nous nous en sortons bien en Ligue des champions mais nous n’avons pas réalisé nos objectifs dans le championnat grec. Souvent, je dis à mes joueurs que ce qui compte est de défendre les couleurs de l’Olympiacos. Peu importe le résultat, la vérité est que nous sommes plus solides en Ligue des champions. Ce n’est pas de la critique, c’est la vérité. Ce que j’ai toujours dit, en public comme en privé, c’est que je ne leur demande pas d’aller au-delà de leurs capacités. Quand ils jouent, ce sont des stars et ils montrent qu’ils sont concentrés. Les schémas d’un entraîneur ne suffisent pas au succès. C’est simple. Lorsque le coup d’envoi est donné, je ne peux ni être à la place de Roberto, ni Mitroglou. J’aimerais que ce soit le cas mais j’ai fait mon temps ».
Fuster
L’Olympiacos va jouer un match sans pression vu que la victoire n’est pas impérative. Allez-vous jouer différemment compte tenu de cette absence de pression?
« J’ignore si cette victoire n’est pas impérative. Nous voulons vraiment gagner. Nous avons 3 points de plus que notre adversaire qui est accablé par la pression et la nervosité. Toutefois, pour nous, gagner sera encore plus positif et augmentera encore davantage notre avance, c’est ce que nous voulons… »
Chaque année depuis que vous êtes arrivé au club, l’Olympiacos a remporté une victoire prestigieuse à l’extérieur, c’est presque une tradition. Est-ce l’occasion rêvée pour vous ou allez vous vous réserver pour le Real?
« Non, si c’est le moment pour nous de gagner, allons-y. Toute victoire est la bienvenue. Nous savons que ce sera un match compliqué. L’exemple du match aller à la maison il y’a deux semaines est là pour le prouver. Nous allons essayer de ramener un bon résultat mais, dans le même temps, nous sommes conscients de la difficulté de la tâche ».
Vous avez disputé beaucoup de matches importants, notamment contre Arsenal, Metalist, Rubin Kazan et Dortmund. Que pouvez-vous nous promettre pour demain et qu’allez-vous dire à votre entraîneur?
« C’est vrai que je n’ai pas marqué depuis longtemps et ce tous les joueurs veulent marquer des buts. Si mon entraîneur me fait confiance pour demain ou les matches suivants, je promets de toujours donner le meilleur de moi-même. Mes coéquipiers et moi-même allons tout faire pour marquer ce but qui nous offrira ce résultat tant espéré. »
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