Simeone a dit que l’Olympiacos avait été très efficace.
“Je pense qu’il a quelquepart raison. Notre finition a été bonne. Mais afin de battre l’Atletico, il faut aussi faire bien dans d’autres domaines. Bien sur nous avons été efficaces, que nous avons été déterminés et bons devant le but.”.
Quels sont les autres domaines à part la finition qui ont été bons pour l’Olympiacos?
“Je pense que nous avons fait douter l’Atletico dans la construction de son jeu. Normalement ce sont eux qui perturbe la construction des adversaires. Ce soir, nous avons joué en équipe, un peu comme l’équipe de Simeone le fait face à à des équipes plus fortes. Nous avons pu respirer grâce à des longs ballons et en forçant l’Atletico à beaucoup courir. Tous nos joueurs se sont bien compris pendant la rencontre, ils ont bien compris leurs taches et les ont bien accomplies”.
Avez vous mené l’Atletico là où vous vouliez? Est ce l’ouverture du score qui a fait la différence ou bien leur gardien?
“Nous voulions faire sortir l’Atletico de sa zone de confort. Peu importe le gardien qui allait jouer, le système aurait été le même Nous voulions “détruire” leur jeu. Je tiens à souligner que cela fait longtemps qu’une équipe à passer trois buts à l’Atletico. Cela est du à notre très bonne entame de match, nous étions prêts à courir beaucoup, nous avons eu la possession de balle et nous avons bien défendu lorsqu’il le fallait”.
Les résultats de la première journée ont créé un certain désordre dans le groupe et l’Olympiacos a pris la tête Que pensez vous de cela?
“C’est juste une étape, un avantage, mais ce sera difficile face aux autres équipes du groupe. Nous sommes heureux ici au Pirée mais pas totalement. Mais nous sommes plus heureux qu’avant le match”.
Qu’est ce qui vous satisfait le plus? La maturité dont à fait preuve un joueur comme Masuaku ou bien le fait que Mitroglou a déjà commencé à amortir les couts de son prêt?
“Je suis satisfait de la globalité. L’Atletico est une équipe qui n’abdique jamais et ils l’ont prouvé à 3-1, ils n’ont jamais lâché prise. Ce sont les joueurs qui ont gagné ce match, pas les tactiques du club ou du coach. Les joueurs sont ceux qui font le boulot, ceux qui y ont cru. C’est facile de faire mon travail quand les joueurs sont déterminés. Aucun entraineur n’est assez malin pour battre seul le dernier finaliste de la Ligue des Champions. Par rapport à Masuaku, à part sa performance, il y a deux deux éléments importants. C’est un jeune gars qui a envie d’apprendre et qui a compris qu’il était au bon endroit ici. Et Mitroglou, il n’a jamais vraiment quitté le club”.
Quel est votre secret pour préparer votre équipe, pour la second année consécutive, au premier match de la phase de groupe?
“Tout cela est du aux joueurs qui ont cru en notre projet. Nous avons vendu certains joueurs qui étaient avec nous et ils nous manquent. Afin de les remplacer, il fallait trouver des jeunes joueurs qui allaient marcher dans les pas de leurs prédécesseurs J’ai lu aujourd’hui dans le presse espagnole que notre équipe avait reçu un apport de 17 M€, cela m’amène à penser qu’un Euro ne vaut pas la même chose en Espagne et en Grèce. Mais je dois dire que nous sommes chanceux car nous avons des gars qui veulent se développer et c’est un atout indéniable. Nous ne sommes qu’à 70%”.
suite à cette victoire, vous avez pratiquement assuré la qualification en Europa League, reste maintenant à se qualifier pour la Champions League?
“L’an dernier nous avons pris 10 points. Il nous en manque encore 7. Peu importe les calculs, nous ne sommes pas encore qualifiés pour quoique ce soit. Nous devons aller jouer à Madrid, jouer face à la Juventus et Malmö, qui est une équipe que tout le monde nous voit battre, mais nous ne savons pas beaucoup sur eux”.
Est ce que cela vous gêne de voir que votre équipe a été battu par quatre fois dans les duels aériens dans la surface et que le cinquième a fini au fond?
“Oui, même si je pense que cela a été plus un problème en première période. Nous savions qu’Ansaldi allait nous rendre la tache difficile. Mais il fallait faire plus attention à Koke et Touran. Nous étions en infériorité numérique sur un coté car il fallait faire plus attention à l’opposé. C’est un risque que je n’étais pas prêt à prendre”.
Qui a été le premier à vous féliciter en Espagne?
“C’est mon plus jeune fils car il est passionné de l’Olympiacos et ensuite mon fils ainé car ils savent bien ce qui rend leur père heureux. Ce soir, en plus de 33 000 supporters dans les tribunes, tous les fans de l’Olympiacos étaient derrière nous”.
Est ce que quelqu’un du Real vous a appelé?
“Je n’ai pas vérifié mes messages encore mais tous mes amis m’appelleront J’en appellerai quelques uns afin de partager la facture de téléphone”.
Après la rencontre face à Benfica l’an dernier, vous aviez dit que vous inviteriez Rodriguez à manger. Allez vous inviter Milivojevic cette fois ci?
“Milivojevic suit un régime strict (rires). Comme nous l’avons dit ces deux derniers jours, c’est un joueur qui va beaucoup nous aider”.
Est ce que c’est votre plus belle victoire en tant qu’entraineur de l’Olympiacos?
“en tant qu’ex joueur du Real, je veux battre tout le monde. Je ne reste pas sur une seule victoire. Je veux battre tout le monde. C’est une victoire importante, elle me remplit de joie, comme la victoire l’an dernier, mais il faut l’oublier le plus vite possible”.
